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OBJECTIF SOLEIL

Prenez de la hauteur pour développer l’énergie solaire autour de chez vous

Selon l'Agence internationale de l'énergie, la planète devra installer chaque année d'ici à 2030 quatre fois plus de capacités solaires qu'elle ne le fait aujourd'hui. Le but : atteindre la neutralité carbone et limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.
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“ Ne tombez pas dans le panneau, la solution n’est pas forcément sur votre toit. Pour obtenir la mission la plus pertinente, j’ai besoin de votre adresse. ”

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“ Pas besoin d’être propriétaire ou d’avoir une maison pour agir en faveur de l’énergie photovoltaïque ! ”

Comment est la pente de votre toit ?

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“ Mais pourquoi parler de l’inclinaison du toit ? C’est essentiel pour la performance de votre module photovoltaïque. ”

Et l’orientation dans tout ça ?

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Y a-t-il de l'ombre sur votre toit ?

“ Encore un petit effort, vous allez bientôt découvrir votre potentiel solaire ”

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Si votre toit est incliné, vos panneaux le seront aussi.
Idéalement, ils doivent être perpendiculaires au rayon du soleil.
Un petit peu de physique pour mieux comprendre (rien de bien méchant).
Pour maximiser l’énergie produite sur l’année, il faut que les panneaux soient inclinés en fonction de l’ordre de latitude du point où vous vous trouvez.
Vous ne comprenez pas ?
Pas de panique, voici un exemple.
En France, la latitude varie entre 40 et 45 degrés. Inclinez-donc vos panneaux selon cet ordre pour maximiser l’énergie produite sur l’année.
Et si votre toit est plat ?
Rien à faire dans ce cas !

L’objectif reste de maximiser votre production d’énergie sur l’année.
Pour l’atteindre, il faut aussi que les modules soient inclinés vers l’équateur.
La France est située dans l’hémisphère nord, alors, vous avez tout intérêt à orienter vos panneaux vers le sud.
En revanche, les Argentins doivent plutôt incliner leurs modules vers le nord.

Un panneau a un rendement moyen de 20% et une production de 1000 watts crête par m²…
si l’ensoleillement est optimal ! Or, les entreprises n’en tiennent pas toujours compte pour vendre leur devis.

“Le watt crête est la puissance maximale d’un système de production électrique.”

Votre mission. Bonne nouvelle : il y a du potentiel sur votre toit ! Vous en aurez le détail dans l’analyse des résultats de votre test. Vous pouvez donc produire et consommer une électricité respectueuse de l’environnement.

L’intérêt. Il varie en fonction de la place disponible sur votre toit et de la façon dont votre foyer consomme l’électricité. Trois choix s’offrent à vous. Revendre l'électricité produite dans son intégralité à EDF OA (obligation d’achat) pour en tirer des revenus. Utiliser l’électricité produite pour faire de l’autoconsommation, c’est-à-dire utiliser l’intégralité des kWh que vous produisez. Une bonne option si votre logement consomme de l’énergie au moment où les panneaux vont en emmagasiner, c’est-à-dire en journée. A savoir que cette autoconsommation est quasiment tout le temps partielle, et vous permet d’injecter le surplus produit non utilisé chez vous sur le réseau, contre rémunération par EDF OA. Une décision qui vous rend éligible à la prime à l'autoconsommation mise en place par EDF. Pour faire un choix éclairé, un expert vous détaille tout ici.

Comment s’y prendre. Un service public de la rénovation de l’habitat a été créé en janvier 2022 : France Rénov’. Si vous vous êtes décidés à franchir le cap du photovoltaïque et de l’autoconsommation, contactez gratuitement l’un de ses conseillers ici ou au 0 808 800 700. L’occasion de poser toutes vos questions sur les modalités d’installation et les aides auxquelles prétendre. Envie d’y voir plus clair dès à présent dans la forêt des aides disponibles ? On vous explique tout ici.

Votre mission. “La copropriété est une très bonne échelle pour produire de l'électricité en ville”, dixit Philippe Blanc, directeur de recherche au sein de l’école de MINES Paris-PSL et expert du solaire. Si vous installez une centrale photovoltaïque sur l’emprise de votre copropriété, vous pouvez vendre l'électricité qui n'est pas consommée par les copropriétaires dans un rayon d'1 km à la ronde, voire 10 km en zone rurale.

L'intérêt. Pour les copropriétaires, il est double : engager sa copro dans une démarche environnementale tout en faisant des économies. "L’électricité produite par la copropriété coûte alors essentiellement le montant de l'investissement initial de l'équipement amorti sur 20-30 ans. Aujourd'hui, le prix de cette électricité est de l'ordre de celui du marché de l'électricité, voire un peu moins cher, mais il n'augmentera pas. Donc dans 5 ans ça sera moins cher et dans 20 ans, beaucoup moins cher que le prix du marché."

Comment s’y prendre. Présentez l’idée en Assemblée générale de copropriété ou soufflez-la au syndic qui la gère. Pour convaincre, présentez des exemples qui fonctionnent, comme celui de cette copropriété de 61 logements des Alpes-Maritimes qui s’est lancée dès 2013 avec un résultat édifiant : ses 50 m² de capteurs solaires couvrent 68% des besoins annuels des parties communes en évitant de générer plusieurs tonnes de CO2. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie y consacre une fiche mode d’emploi pour inspirer d’autres copropriétés. Les directions régionales de l’Ademe peuvent accompagner ces projets, “en termes de conseils, d’expertise et, sous condition, de soutiens financiers”. Pour contacter l’Ademe près de chez vous, c’est ici !

Votre mission. À cœur vaillant rien n’est impossible. Voilà votre mantra pour jouer à plein votre rôle de citoyen(ne) et tenter de convaincre votre maire d’installer des panneaux photovoltaïques sur des espaces municipaux : toits de bâtiments publics, ombrières de parking, friches urbaines… Pour cela que la force… et la loi soient avec vous : depuis celle n°2005-781 du 13 juillet 2005, “les communes, sur leur territoire, (...) peuvent aménager, exploiter, faire aménager et faire exploiter toute nouvelle installation utilisant des énergies renouvelables, lorsque ces nouvelles installations se traduisent par une économie d’énergie ou une réduction des pollutions atmosphériques tout en leur permettant de bénéficier à leur demande de l’obligation d’achat de l’électricité produite”.

L’intérêt. Il peut être économique mais aussi écologique si celle-ci fait les bons choix et a un potentiel d’ensoleillement suffisant pour amortir l’impact environnemental des panneaux dont la fabrication et le recyclage ne sont pas sans conséquence pour la planète. Afin d’évaluer l’intérêt de votre mission citoyenne, testez le potentiel de bâtiments ou d’espaces publics en entrant leurs adresses dans Objectif Soleil.

Comment s’y prendre. Pour présenter un projet à votre commune, demandez un rendez-vous à votre maire par courrier, c’est votre droit. Si vous n’êtes pas inspiré pour l’écrire, les lettres types fleurissent sur le web. Une fois dans son bureau, dégainez les bons arguments ! Comme ceux dont regorgent le guide Photovoltaïque et collectivités territoriales de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie téléchargeable gratuitement. Ou encore des exemples concrets et réussis d’implantation de panneaux photovoltaïques en milieu urbain à lire ici !

Votre mission. Vous achetez votre panier de fruits et légumes dans une Amap ou en vente à la ferme ; vous discutez avec des agriculteurs de votre coin au marché ? Et si vous causiez agri-voltaïsme ? Derrière cette appellation, contraction des mots “agriculture” et “photovoltaïsme", une idée simple : ombrager des cultures à l’aide de panneaux solaires, dont on peut tirer profit par ailleurs. Pour cela, différentes techniques existent en fonction de l’exploitation agricole : faire pousser des légumes ou des fruits sous des serres photovoltaïques ou des ombrières mobiles, des protections photovoltaïques aquacoles, etc.

L’intérêt. "Au niveau des cultures, c’est mieux, surtout pour la sécheresse. On a 1 °C de moins sous les vignes abritées et on attend une semaine de plus pour vendanger", explique Gautier Hugues, viticulteur varois qui expérimente cette solution innovante. Pas négligeable quand on sait que les épisodes de sécheresse sont appelés à s’amplifier à cause du dérèglement climatique.

Comment on s’y prend. Pour y voir plus clair, l’Agence de l’Environnement et de la maîtrise de l’énergie a conçu 10 fiches techniques en accès gratuit à disposition des agriculteurs qui souhaiteraient se lancer. Pourquoi ne pas souffler cette info à l’agriculteur de votre coin ?

Votre mission. Investir dans un projet citoyen coopératif est une option qui a du sens. Comment ? En apportant une contribution financière (même modeste), sous forme d’épargne citoyenne, comme des part(s) prise(s) dans une société coopérative d’intérêt collective. A l’instar du Pôle Energ’éthique des Préalpes d’Azur (PEP2A), fondé en 2017 dans les Alpes-Maritimes.

L’intérêt. "Une part de la coopérative coûte 100€. Ce n’est pas une cotisation mais un placement pérenne pour soutenir la transition énergétique. Une manière de devenir producteur d’énergie renouvelable par procuration", explique Alain Messin, vice-président de PEP2A. Concrètement, la coop utilise ces financements citoyens pour installer des projets d’équipements photovoltaïques en toiture là où c’est pertinent sur le territoire. Les souscripteurs sont aussi associés aux discussions et aux prises de décisions avec le même poids dans les assemblées générales quel que soit le nombre et le montant de leur souscription.

Comment s’y prendre. Le site du mouvement Energie partagée fédère dans une carte interactive tous les projets citoyens d’énergie renouvelable, en grande partie consacrés au solaire photovoltaïque. Faites votre choix !

Il est aussi possible de soutenir l’énergie solaire en souscrivant à un fournisseur d'électricité verte. Mais attention, si 70% des offres d’électricité en France actuellement se disent vertes, “toutes ne garantissent pas en réalité que l’électricité achetée provienne d’énergies renouvelables”, précise l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l'énergie. Pour s’y retrouver et faire le bon choix, l’Ademe a lancé le Label Vertvolt qui garantit la provenance de l’électricité. Pour vérifier si une offre est bien labellisée, c’est ici que ça se passe.

Votre mission. Si vous êtes locataire, votre marge de manœuvre pour installer des panneaux photovoltaïques sur votre logement sera forcément réduite. Mais pas impossible ! Il vous faut obtenir l’accord de votre propriétaire.

L’intérêt. Pour le convaincre, les arguments ne manquent pas : électricité moins polluante, bien immobilier valorisé, facilités à louer le logement car facture d'électricité réduite, etc.

Comment s’y prendre. Le locataire ne dispose pas du droit de transformer les lieux sans l’autorisation écrite du propriétaire. Directement sur le toit ou même dans le jardin, la pose est interdite. La première étape consiste donc à obtenir son accord. Éric Allouche, directeur exécutif du réseau ERA Immobilier, conseille : “Pour éviter les malentendus, je recommande au locataire de préciser à son propriétaire les travaux qui vont être effectués.” La municipalité peut aussi interdire l’installation de panneaux selon la zone où est située l’habitation alors renseignez-vous auprès d’elle.

En ce qui concerne les frais, c’est entre vous et votre propriétaire car il n’est pas tenu d’y participer. Vous pouvez, par exemple, négocier pour avoir un rabais sur vos prochains loyers ou lui demander de participer à une partie des frais. Des aides locales et de l’État existent pour vous accompagner dans votre transition vers le solaire. Vous pouvez les découvrir ici.

Si votre propriétaire refuse l’installation de panneaux et que vous souhaitez tout de même le faire, vous vous exposez à des risques. Si la pose met en péril la sécurité ou l’esthétique de son bien, il pourra vous mettre en demeure de retirer les panneaux. Au terme du bail, il peut aussi exiger que vous remettiez son bien dans son état d’origine. Et si vous ne souhaitez pas récupérer les panneaux lorsque vous quittez le logement, le propriétaire ne sera pas tenu de vous dédommager pour les frais occasionnés. Le solaire, oui, mais dans les règles !

Votre mission. Si vous lisez ces lignes, c’est que les énergies renouvelables et la protection de l’environnement vous intéressent. Vous avez le profil pour en parler autour de vous et devenir acteur ou actrice de la transition. Pour cela, voici 6 arguments-clés :

- L’énergie photovoltaïque est indispensable au mix énergétique pour atteindre l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050.

- Développer le photovoltaïque sur toiture permet d’utiliser des espaces déjà urbanisés contrairement aux grands parcs solaires qui s’installent dans les espaces naturels et forestiers.

- S’il y a du potentiel d’ensoleillement chez vous, il existe des équipements adaptés à tous les budgets : du kit d’autoconsommation à 700 € (à poser au sol et à relier à une prise) à des installations fixes sur toiture dont le prix “minimum” est de l’ordre de 7000 à 8000 € pour 15 m² de modules photovoltaïques.

- La durée de vie moyenne d’un panneau solaire se compte en plusieurs décennies, avec généralement des garanties de 25 ans. Concrètement, cela garantit à la personne qui s’équipe un rendement qui ne pourra pas descendre dans le temps en deçà de 20 à 16% par rapport à son efficacité neuve. C’est un investissement sur la durée.

- La production d'électricité photovoltaïque est un investissement initial qui nécessite une maintenance généralement peu onéreuse et permet de bénéficier d’une source d’énergie gratuite : elle échappe ainsi aux variations de prix du marché et permet donc de stabiliser les prix de l'électricité à titre individuel ou collectif grâce à l’autoconsommation.

- Les technologies évoluent en permanence pour proposer des panneaux de plus en plus performants sur les plans énergétique et environnemental. On trouve en 2023 environ 10% de panneaux assemblés en France sur le marché. Et ça bouge ! La création d’une filière française et européenne de cellules photovoltaïques est en cours.

Un très grand merci d'avoir participé !

Ce projet à pu voir le jour tout d'abord par le concours de Ouest Medialab, des écoles AGR et Polytech Nantes et, pour la première fois cette année, EPJT. Sur le thème "Urgence Climatique Solutions Locales", nous avons designé et développé ce site en étroite collaboration avec notre porteuse de projet, journaliste à Nice-Matin : Aurélie Selvi.

Porteuse de Projet : Aurélie Selvi

Étudiante d'EPJT : Anne-France Marchand

Étudiants d'AGR : Maëlys Bachelier, Théo Chevalier

Étudiants de Polytech : Julien Raynal, Sean Bogosavac,
Léa Grassien, Pierre Bonnet, Virgile Siegler