Entre murs et frontières 

notre ouverture au monde

La chute du mur de Berlin en 1989 a ravivé l’espoir d’un monde moins divisé. Alors qu’il ne restait à l’époque qu’une quinzaine de barrières, nous avons cru que celles-ci tomberaient à leur tour, et que les frontières s'ouvriraient. Pourtant, à l’heure où la mondialisation accroît les échanges entre les nations, où la révolution numérique permet aux utilisateurs de communiquer partout dans le monde et à tout moment, les frontières n’ont paradoxalement jamais été aussi nombreuses. Murs, check-points, douanes, contrôles aux frontières ou encore visas : autant de démarcations utilisées par les États pour marquer la séparation entre deux pays et se protéger de son voisin.

Alors que l’espace Schengen est remis en cause par certains en réponse à la crise migratoire et que Donald Trump annonce la construction d’un mur entre les Etats-Unis et le Mexique, nous avons souhaité dresser un constat actualisé sur l’état des frontières dans le monde. Nous nous sommes penchés sur les murs construits depuis la fin de la guerre froide et les raisons pour lesquelles ils se dressaient aujourd’hui. Interrogés par la notion de frontière, nous avons aussi fait appel aux visas et aux tarifs douaniers en nous posant la même question simple : qu’en est-il de notre ouverture au monde ?

Conclusion

On dénombre aujourd’hui une soixantaine de murs à travers le monde pour 40 000 km de long. De l’Europe à l’Asie en passant par le Moyen-Orient ou encore l’Amérique, de nombreux projets se succèdent… Une question subsiste pourtant : sont-ils vraiment efficaces ?